Point chaud NR du 2 Octobre 2007

Publié le par Marc Gricourt

Quand ils ont appelé pour préciser qu'ils arrivaient en tandem, on a répondu d'accord : pas de problème, qu'ils viennent à deux. Mais ils ont débarqué avec des pinces à vélo… des vraies !
Au propre comme au figuré (notre photo), le conseiller général de Blois IV Marc Gricourt et le conseiller municipal d'opposition (également secrétaire de la section locale du PS) Christophe Degruelle viennent d'annoncer leur candidature commune aux municipales de la ville chef-lieu.
Finies les bisbilles entre amis. Il n'y aura pas de primaires chez les socialistes blésois, mais « un tandem pour la victoire », que les militants devraient confirmer le 26 octobre.
« On a parlé à un maximum de personnes depuis les législatives, résume Christophe Degruelle. Leur message a été : ne vous disputez pas. Si vous trouvez une solution, on vous suivra. » Campagne, gestion, liste… Les deux hommes ont alors mis les choses à plat. Et « on s'est rendu compte que sur tous ces sujets on se retrouvait à 98 % », embraye Marc Gricourt.
L'idée paraît simple : ils feront liste commune, avec des rôles répartis en amont : Marc Gricourt briguera la mairie, Christophe Degruelle la présidence d'Agglopolys s'ils sont élus. C'est ainsi le premier qui sera tête de liste. Parité oblige (et bons résultats aux législatives aidant) la conseillère générale de Blois III Geneviève Baraban sera en 2e position ; Christophe Degruelle en 3e.
Et derrière eux ? Rien n'est officialisé, mais l'on sait que Bernard Valette et Michel Fromet seront de la partie, pour une liste composée « à 50 % de gens encartés à gauche, et à 50 % de gens issus de la société civile : une liste très ouverte. »
Aura-t-elle pour autant ses chances ? Les récents votes des Blésois (plus de 54 % à gauche aux législatives) peuvent le laisser penser. Mais la bataille sera longue d 'ici mars, que la droite (du MoDem à l'UMP) se rassemble ou non derrière le maire sortant.
Reste que, étant données les circonstances, au local comme au national, les socialistes ne pouvaient mieux partir : unis ; et prêts à pointer « là où ça fait mal » le bilan de Nicolas Perruchot, son cumul de la mairie et de la présidence d'Agglopolys, qui a tout récemment pu (cf le rapport de la chambre régionale des comptes) montrer ses limites.

 

Texte : Emmanuelle PAVILLON

Photo : Georges HODEBER

Le tandem, du souvenir du Front popu à une métaphore de “ l’écomobilité ” : tout un symbole du social et de l’écolo, revendiqués par une “ gauche unie ”.

Publié dans MG

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H
Que vous êtes beaux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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L
Quel souffle, quel respiration, quel intelligence dans le paysage politique que votre choix du duo par le partage des pouvoirs.  Pas la recherche du pouvoir d'être mais l'efficacité du faire. Peut être ce nouveau dynamisme dans le paysage socialiste que tout le monde attend ou redoute!. Bravo à cette démarche; le LA est donné - bon courage -
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